OLIGOÉLÉMENTS

OLIGOÉLÉMENTS
OLIGOÉLÉMENTS

Le terme «oligoéléments» a été introduit en biologie par Gabriel Bertrand pour désigner les éléments trouvés en petite proportion, mais d’une manière constante, à l’analyse chimique des organismes vivants. L’arsenic, par exemple, est un oligoélément de la matière animale comme de la matière végétale.

Certains oligoéléments ont été reconnus comme indispensables à la croissance et au développement des micro-organismes, des plantes et des animaux; d’autres le seront probablement dans l’avenir. Ces éléments essentiels entrent dans la composition de molécules organiques nécessaires à des réactions fondamentales du métabolisme cellulaire. D’autres sont indispensables à l’accomplissement d’une fonction particulière.

Des maladies de carence affectent les plantes, les animaux et l’homme lorsque les besoins en oligoéléments des organismes ne sont pas satisfaits. Leur absorption en quantités excessives est nuisible, en raison de phénomènes toxiques.

L’intérêt des oligoéléments s’étend à de nombreux domaines de la science et de la technique.

1. Composition élémentaire des organismes

La substance des organismes vivants est constituée principalement de carbone, d’hydrogène, d’oxygène et d’azote. Dans les cendres laissées par leur combustion, on a reconnu, dès le milieu du XIXe siècle, la présence du phosphore, du soufre, du chlore, de la silice, du potassium et du sodium, du calcium et du magnésium, du fer et du manganèse, de sorte que la matière des organismes paraissait composée de quatorze éléments chimiques.

J. Raulin (1870) observait cependant que «les cendres des végétaux doivent contenir des traces de tous les éléments du sol même les plus rares»; il citait la présence de l’iode et du brome dans les varechs, du cuivre et du rubidium déjà trouvés dans certaines plantes, de traces d’argent dans les fucus, de lithium dans la vigne et le tabac.

2. Notion d’oligoélément

Les progrès de l’analyse chimique conduisirent à la mise en évidence de nombreux autres éléments et à leur détermination quantitative.

La question s’est donc posée de savoir quels étaient ceux dont l’existence dans tous les organismes, végétaux et animaux, permettrait de les envisager comme des constituants normaux. Dès 1937, Gabriel Bertrand considérait comme démontré qu’en plus des onze éléments qualifiés de plastiques (C, H, O, N, P, S, K, Na, Ca, Mg, Cl) dix-huit métalloïdes et métaux étaient trouvés d’une manière constante en petites proportions: fluor, brome, iode, bore, arsenic, silicium, fer, zinc, cuivre, nickel, cobalt, manganèse, aluminium, plomb, étain, molybdène, vanadium et titane.

C’est à ces éléments, très peu abondants mais toujours présents dans les tissus, que Gabriel Bertrand a donné le nom d’oligoéléments. Ainsi, l’arsenic étant trouvé et dosé dans tous les organismes végétaux et animaux, même dans ceux qui sont pêchés au large dans les océans, loin de toute contamination résultant des activités humaines, ce métalloïde peut être rangé parmi les oligoéléments, car son existence apparaît comme «tout à fait générale, indépendante à la fois des temps et des lieux, des espèces et des tissus». Le terme a donc un sens précis et plus restrictif que trace elements en anglais et Spurenelemente en allemand, termes qui peuvent s’appliquer à tous les éléments-traces rencontrés «aussi çà et là, dans les deux règnes d’êtres vivants, mais pas d’une manière constante».

Il n’implique pas qu’un rôle, ou une fonction, ait été déjà reconnu, ni même, à la limite, qu’un tel rôle doive être nécessairement découvert.

Cependant, certains organes, ou certaines parties d’organes, paraissaient concentrer tel ou tel oligoélément: ainsi le fer, le zinc, le cuivre, le manganèse, dans certaines régions du grain de blé, spécialement dans le germe; le zinc dans les glandes annexes de l’appareil génital même. De tels faits suggéraient une signification fonctionnelle à la présence de ces éléments. 20 p. 100 de l’iode total de l’organisme se trouvent dans la glande thyroïde dont le poids est de l’ordre de 0,02 p. 100 du poids du corps. L’iode y est présent dans la molécule d’une hormone protéique (thyroglobuline) contrôlant l’intensité du métabolisme. Il est évident que dans tous les cas analogues à celui-ci, où un oligoélément se révèle nécessaire à la composition d’une molécule organique jouant un rôle connu dans le fonctionnement de l’organisme (hormone, enzyme), l’oligoélément considéré possède lui-même un caractère essentiel.

3. Notion d’oligoélément indispensable

C’est par la méthode dite synthétique que, très tôt, on a tenté de reconnaître les éléments chimiques qui sont indispensables ou essentiels à la nutrition des organismes vivants [cf. NUTRITION].

Cette méthode consiste à rechercher par l’expérience quels sont les éléments chimiques qui doivent être présents dans le milieu de culture d’un micro-organisme, ou d’une plante, ou dans la ration alimentaire d’un animal pour assurer la croissance, le développement et la reproduction de l’organisme considéré. La méthode a permis, dès 1851, au prince de Salm-Horstmar de constater la nécessité du fer et du manganèse pour la nutrition de l’avoine; à Raulin de révéler l’utilité du fer et du zinc pour la croissance d’une moisissure (Aspergillus niger ); à M. Javillier de prouver la nécessité du zinc pour le même micro-organisme (1906-1914).

Au concept de stimulation de la croissance qui serait exercée, à très faibles doses, par des sels de métaux toxiques (Reizstoffe ), l’école française opposait celui de satisfaction d’un besoin nutritionnel spécifique en éléments catalytiques.

D’une manière générale, la démonstration du caractère essentiel d’un oligoélément est subordonnée à la possibilité de purifier suffisamment les divers constituants du milieu, ou du régime alimentaire, pour que la masse de l’élément qui reste présent à l’état d’impureté soit inférieure aux besoins de l’organisme. Elle implique le contrôle analytique des impuretés restantes. Des difficultés particulières peuvent résulter de la présence de l’oligoélément étudié dans les cellules ensemencées ou dans les graines que l’on fait croître sur un milieu artificiel, ou dans le corps d’un jeune animal que l’on nourrit avec un régime purifié. Enfin, les contaminations par l’atmosphère sont souvent difficiles à éviter.

Dans l’état actuel des connaissances, les oligoéléments reconnus comme indispensables aux végétaux hétérotrophes , dont la moisissure Aspergillus niger , sont le fer, le zinc, le manganèse, le cuivre et le molybdène. Pour les plantes chlorophylliennes, les éléments suivants présentent ce caractère: fer, zinc, manganèse, cuivre, molybdène, chlore et bore. Certains micro-organismes photosynthétiques, les algues bleu-vert, qui possèdent des pigments assimilateurs différents ont les mêmes besoins, mais réclament en plus l’oligoélément cobalt. Le cobalt paraît être indispensable aux organismes fixateurs d’azote, en général (Azotobacter , Rhizobium , Clostridium , Anabaena cylindrica ). Pour les animaux et l’homme, il est généralement admis que les oligoéléments indispensables sont le fer, le zinc, le cuivre, le manganèse, le cobalt (au moins sous la forme de vitamine B 12), le molybdène, le sélénium, l’iode et le fluor. D’après des critères moins sévères, certains auteurs admettent le caractère essentiel du chrome (facteur de tolérance au glucose), de l’arsenic et du silicium. Le vanadium pourrait être impliqué dans la minéralisation des os et des dents, le cadmium est présent, avec le zinc, dans une métalloprotéine du rein (métallothionéine ), le nickel dans les acides ribonucléiques. D’autres éléments chimiques, présents en très faible proportion dans les organismes, en apparaissent comme des constituants accidentels; ils n’exercent aucun rôle favorable et certains sont toxiques à très faibles doses (mercure, plomb, cadmium, argent).

4. Rôle des oligoéléments indispensables

La nécessité des oligoéléments essentiels a trouvé son explication soit au niveau physiologique, soit au niveau biochimique. Le mode de participation de certains d’entre eux aux mécanismes de la vie reste encore mal connu. C’est le cas, par exemple, du bore, oligoélément indispensable à la croissance des plantes et dont l’importance économique est marquée, mais dont on ignore le rôle profond. Le chlore est un oligoélément dont le caractère indispensable pour les plantes a été étudié en raison d’une fonction biochimique qui lui avait été précédemment reconnue. L’ion chlore est en effet activateur de la réaction de Hill, l’un des mécanismes essentiels de la photosynthèse. L’expérience a montré qu’il est effectivement indispensable à la nutrition des végétaux chlorophylliens, notamment des Lemnacées (Lentilles d’eau). Mais ayant pu cultiver ces espèces dans des conditions de milieu assurant l’hétérotrophie , nous avons constaté que ces végétaux, alors dépourvus de chlorophylle, présentent des besoins en chlore inchangés. Le besoin nutritionnel de chlore s’étend donc à d’autres fonctions métaboliques que la photosynthèse.

La nécessité des oligoéléments métalliques indispensables aux animaux comme aux plantes résulte du fait qu’ils sont appelés à constituer des molécules de haute activité biochimique: enzymes, pigments respiratoires. Dans les métalloprotéines enzymatiques , l’atome de métal fait partie intégrante de la molécule de protéine et se trouve au «centre» du groupe actif de l’enzyme. Dans d’autres cas, le métal, ionisé, se comporte en «activateur» d’une protéine enzymatique et son effet n’est alors pas rigoureusement spécifique.

Le fer, inclus dans une structure porphyrinique, constitue la fraction active, ou groupement prosthétique de l’hémoglobine, des cytochromes (pigments transporteurs d’électrons de la chaîne respiratoire des plantes comme des animaux), de la catalase, des peroxydases [cf. ENZYMES]. À l’état de métalloprotéines spécifiques, il est présent dans les ferrédoxines , substances biochimiques dont le potentiel d’oxydoréduction est très bas et qui interviennent dans le transfert des électrons (micro-organismes, chloroplastes, animaux), ou dans diverses enzymes telles que la pyrocatéchase et la succinate déshydrogénase. Dans chacun de ces exemples, un nombre bien déterminé d’atomes de fer sont présents dans la molécule de métalloprotéine.

Le zinc est, en proportion définie, un constituant de nombreuses métalloprotéines enzymatiques: par exemple de toute une série de déshydrogénases à NAD (nicotinamide adénine dinucléotide), de l’anhydrase carbonique, de la phosphatase alcaline, etc. L’ion zinc, d’autre part, active une autre série d’enzymes, sans participer à la composition de la protéine (l’activation non spécifique peut être réalisée par d’autres métaux).

L’atome de cuivre est également indispensable à la constitution de toute une gamme de métalloprotéines enzymatiques, parmi lesquelles se trouvent la plastoquinone des chloroplastes, la cytochrome oxydase (enzyme située en bout de la chaîne respiratoire, qui réagit directement avec l’oxygène moléculaire), les tyrosinases, les laccases, l’oxydase de l’acide ascorbique, la diamine oxydase, la dopamine 廓-hydroxylase, etc. Le rôle du cuivre dans les oxydations biochimiques est donc très important, comme celui du fer.

Le cuivre et le zinc sont, ensemble, présents dans la superoxyde dismutase-1 dont l’activité exerce un effet protecteur contre les radicaux libres superoxydes, convertis en eau oxygénée. Le manganèse prend part aux réactions de la photosynthèse (système II). Ce métal est un constituant de la superoxyde dismutase-2; il entre aussi, en proportion stœchiométrique, dans la constitution de la pyruvate carboxylase. Le manganèse active spécifiquement certaines enzymes du cycle tricarboxylique, ainsi que l’arginase.

Le molybdène est un constituant de la nitrate réductase des végétaux, enzyme flavinique qui joue un rôle capital dans l’utilisation de l’azote nitrique par les plantes. Le même métal est aussi, avec le fer, un constituant essentiel de la nitrogénase, complexe enzymatique qui réalise la réduction de l’azote moléculaire en NH4+ (et permet son utilisation) chez les organismes fixateurs d’azote (Azotobacter , Rhizobium ). L’uréase est une métalloprotéine à nickel. Chez les animaux et l’homme, le molybdène est présent dans la xanthine oxydase (métabolisme de l’acide urique) et l’aldéhyde oxydase. Le sélénium est un constituant, à l’état de sélénocystéine, de la peroxydase du glutathion, protéine enzymatique dont l’activité assure la protection des érythrocytes contre l’eau oxygénée.

5. Maladies de carence

Dans la nutrition des plantes, les oligoéléments indispensables peuvent, au même titre que les autres éléments indispensables, se comporter en facteurs limitants .

L’absence ou l’insuffisance d’un oligoélément se traduit par un défaut de croissance ou de développement qui peut s’accompagner de symptômes spécifiques de carence lorsque celle-ci est provoquée à l’état pur sur un milieu synthétique (cf. illustration). Des symptômes semblables, mais souvent plus complexes en raison d’interactions avec d’autres éléments, ou de l’association de plusieurs carences, se manifestent dans les conditions naturelles. L’identification de la carence peut s’établir par référence aux symptômes observés dans les conditions de milieu artificiel. Enfin, l’insuffisance de certains oligoéléments augmente la susceptibilité des plantes aux affections parasitaires (grey speck de l’avoine, pourriture du cœur de la betterave).

La chlorose qui résulte d’une carence en fer peut être guérie par application de sels de fer au feuillage. Le fait est connu depuis près de 140 ans. Cette chlorose intervient fréquemment chez les arbres fruitiers. Divers arbres fruitiers souffrent également de carence en zinc (mottle leaf des Citrus ; little leaf de diverses espèces fruitières), en cuivre (die-back , exanthème des pruniers, des poiriers, des oliviers), en manganèse (frenching des Aleurites, carences des cerisiers...). L’avoine est très sensible à la carence en manganèse (grey speck ). La carence en bore intervient souvent, notamment chez la betterave où elle est responsable de la maladie dite «pourriture du cœur», également chez la luzerne, etc. La carence en zinc du maïs s’observe sur certains sols du sud-ouest de la France. La maladie de «réclamation» (carence en cuivre) affecte l’avoine, diverses céréales, la betterave...

Le fer, le manganèse, le zinc, le cuivre, le molybdène et le bore sont, comme d’autres oligoéléments, des constituants habituels des sols; mais les plantes, en certains cas, sont incapables d’en obtenir suffisamment pour satisfaire leurs besoins. Les carences absolues sont rares mais peuvent survenir sur des sols sableux très pauvres. Très souvent une carence apparaîtra alors que le sol est relativement riche en l’élément considéré, mais à l’état de combinaisons difficilement utilisables. Le pH du sol est un facteur important de l’assimilabilité. Les matières organiques du sol ont aussi une grande importance; elles sont relativement riches en oligoéléments assimilables et retiennent en surface des éléments qui, sans elles, seraient rapidement éliminés par les eaux.

Enfin, des carences peuvent résulter soit de la présence de certaines matières organiques du sol immobilisant un oligoélément (cas du cuivre), soit d’apports excessifs d’amendements calcaires ou d’engrais phosphatés. Ce sont des carences conditionnées.

Des carences en oligoéléments peuvent aussi avoir pour cause la présence d’un excès d’un ou de plusieurs autres éléments (interactions), par exemple la carence en fer induite par un excès de manganèse (ananas).

L’apparente simplicité des faits ainsi résumés ne doit pas dissimuler la très grande complexité des problèmes physiologiques posés par les phénomènes de carence et de toxicité.

Suivant la richesse ou la pauvreté des sols en oligoéléments assimilables, les végétaux peuvent en contenir des quantités qui varient dans de très larges limites. Les animaux qui s’en nourrissent, et l’homme, en reçoivent donc des quantités variées et, dans certains cas, insuffisantes. Des liaisons carencielles s’établissent ainsi entre le sol, les plantes, les animaux et l’homme. Un grand nombre d’affections résultant de carences en oligoéléments sont bien connues chez les animaux et même chez l’homme [cf. NUTRITION]. Le goitre endémique simple – et le crétinisme – sont le résultat d’une insuffisance d’iode alimentaire; c’est une affection régionale qui peut aussi résulter de la consommation de substances goitrogènes qui s’opposent à l’utilisation de l’iode. L’insuffisance de fluor est l’un des facteurs de la carie dentaire; la fréquence des caries peut être fortement réduite par l’addition de un millionième de fluor à l’eau distribuée dans les villes. Le fer n’est pas le seul élément dont la privation conduise à l’anémie. Le cuivre est indispensable à l’hématopoïèse. Sa carence alimentaire chez le mouton est la cause de maladies spécifiques, par exemple de l’ataxie néo-natale. Dans les régions où les sols, très pauvres en cobalt, portent des pâturages également pauvres en cet oligoélément, les moutons et les bovins souffrent de maladies caractéristiques accompagnées d’anémie et d’émaciation. Ces maladies sont évitées soit en faisant ingérer aux ruminants un sel de cobalt, soit en apportant cet élément au sol. L’insuffisance de manganèse conduit, chez le poulet, à la pérose. Les oiseaux ont d’ailleurs des besoins relativement élevés en cet élément.

Étant donné le nombre de réactions enzymatiques auxquelles participent des oligoéléments, il n’est pas surprenant que des affections très variées puissent résulter de leur insuffisance dans la ration alimentaire. De très nombreux travaux de médecine vétérinaire et humaine ont déjà permis d’en décrire les conséquences. Les symptômes comprennent des altérations importantes de grandes fonctions, comme la croissance , le développement , la reproduction , mais aussi des désordres divers affectant les muscles, notamment le muscle cardiaque, la peau, le pelage. Tous les oligoéléments essentiels sont concernés, et particulièrement ceux qui entrent dans la composition des enzymes. Ainsi, la carence en zinc déjà bien connue en raison de sa fréquence chez les animaux d’élevage (elle provoque chez le porc des troubles de la peau décrits sous le nom de parakératose) a été découverte chez l’homme, en Iran et en Égypte, comme la cause du nanisme et de l’hypodéveloppement des organes sexuels mâles. Il suffit d’administrer un sel de zinc aux sujets atteints pour assurer la reprise de la croissance et le développement des organes génitaux.

La carence en sélénium des animaux d’élevage se manifeste lorsque les fourrages sont pauvres en cet élément. Elle provoque principalement la myopathie, ou dégénérescence des muscles, l’atteinte pouvant être cardiaque, respiratoire ou locomotrice. Chez le porc, cette carence provoque aussi une nécrose du foie. Pour la première fois, semble-t-il, une affection humaine résultant d’une carence en sélénium a été décrite récemment en Chine: la cardiomyopathie endémique, ou maladie de Keshan. Cette affection est remarquablement combattue par un apport alimentaire de sélénium (1979).

Pour les animaux et l’homme, comme pour les plantes, les apports d’oligoéléments indispensables peuvent dépasser largement les besoins, des effets toxiques sont alors observés.

Les problèmes pratiques relatifs aux oligoéléments intéressent directement l’agriculture et l’élevage, la nutrition animale et humaine et la médecine. Leur intérêt s’étend aussi à d’autres branches d’application des connaissances fondamentales, notamment aux industries agricoles et alimentaires, aux fermentations industrielles et même à l’étude des pollutions du milieu naturel.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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